Qui es-tu Ipse Luna ?
« Je suis celle qui a décidé de vivre la vie qui lui plait. Guidée par mes émotions, mes savoirs et mes envies. Consciente que cette période, que je passe sur terre, est uniquement vécue par moi et que cela me donne une grande responsabilité ; celle de mener ma vie en tant que son capitaine.
D’ailleurs, toutes les personnes que je croise sur mon chemin ont leur propre route à tracer.
Il arrive pourtant que j’en rencontre qui soient guidées par d’autres « capitaines ». Ces personnes ont, consciemment ou non, donné le pouvoir de diriger leur vie à d’autres. À mon sens, chacun et chacune est libre de choisir entre être capitaine de sa vie ou de simplement l’observer. Entre, tenir la barre dans les tempêtes ou être submergé.e.s ».
Comment en es-tu arrivée à penser de la sorte ?
“J’ai été pendant, longtemps, observatrice de ma vie ; submergée par les obstacles qui se trouvaient sur ma route. Et puis un jour, la question s’est posée de savoir si je voulais continuer à vivre comme ça. Si souhaitez que ma vie coule pour de bon, était vraiment la manière dont je voulais aborder chaque journée.
J’ai décidé que je voulais autre chose. Que je voulais diriger ma vie comme si elle était un beau voilier qui sait naviguer sur toutes les mers et par tous les temps. J’ai décidé d’apprendre à naviguer sur les eaux de la vie. Je suis devenue capitaine de mon existence.
Et très sincèrement, maintenant, j’aime ma vie. Quand une tempête vient me bousculer, je sais tenir le cap. Je sais pourquoi je continue à choisir la vie. Et surtout, je sais qui je suis et je suis persuadée que, quoi qu’il arrive, l’expérience est bonne à prendre !”
Penses-tu que tout le monde pourrait aimer sa vie ? Devenir capitaine de son existence ?
“Oui, j’en suis sûre.
C’est d’ailleurs pour cela que je propose les programmes d’accompagnement ; pour que chaque personne qui souhaite apprendre à reprendre le contrôle de sa vie puisse le faire avec douceur, conscience et joie, à travers la réalisation de projets de cœur. Je pense que si nous apprenions à mieux nous connaitre, à comprendre d’où viennent nos schémas de limitations et blocages, nous serions alors en mesure de mener à bien nos projets… quels qu’ils soient ! Et aimer notre vie, parce qu’elle serait le reflet de nos passions !“
Ça me parait un peu trop facile…
“De mon côté, je pense que ce type de changement demande du courage et de la persévérance.
Du courage parce que cela suppose d’aller voir des parties de nous que nous avons mis de côté pensant qu’elles n’étaient pas assez « bien ».
Et de la persévérance parce que modifier notre rapport au monde peut demander du temps et des ajustements encore et encore. Cela demande aussi un effort pendant toute une période, le temps que notre cerveau apprenne à fonctionner autrement.”
Tien, pourquoi parles-tu de cerveau tout d’un coup ?
“C’est grâce à notre cerveau que nous voyons et comprenons le monde qui nous entoure. Un aigle ou un dauphin ont une perception différente du monde parce que leur cerveau est différent du nôtre. Si tu comprends comment fonctionne ton cerveau, ce qui l’amène à te freiner dans la réalisation de tel ou tel projet par exemple, alors tu deviens réellement capable de mener ta vie comme tu l’entends. Sinon, c’est ton cerveau qui dirige ta vie… et toi, tu te contentes de la subir.”
Là, je doute. Si je décide d’être vraiment libre, je ne travaille plus jamais et j’exige que tout le monde soit au petit soin pour moi… tout le temps !
“J’affirme que comprendre son cerveau et reprendre les rênes de sa vie nous rend libres. Je n’ai pas dit que cela était sans conséquence ! La liberté a un prix, c’est celui de la responsabilité ! Donc oui, tu peux arrêter de travailler si tu le souhaites et chercher à gouverner le monde en dictateur… Et tout cela viendra avec son lot de conséquences auquel tu devras faire face !
Cependant, de mon expérience, quand les gens suivent ce qu’ils/elles veulent vraiment, c’est le meilleur qui apparait et la société, bien que parfois bousculée au début, s’en trouve embellie et plus légère.”
Alors là, je ne vois vraiment pas le rapport entre le fait de vivre sa vie selon ses envies et le bien-être du monde…
“C’est une question d’énergie.
Es-tu déjà entré.e dans une salle ou une grosse dispute venait d’avoir lieu ? Te rappelles-tu la sensation de lourdeur ? Cette fameuse « ambiance à couper au couteau » ?
Ça, c’est ce qui arrive quand il y a de la colère dans l’air.
Maintenant, te rappelles-tu avoir ressenti cela dans une pièce où les gens étaient heureux ? Non ? Et bien, c’est normal ! Quand les gens sont heureux, aiment ce qu’ils/elles font, apprécie leur vie, l’énergie qui se dégage de ces personnes est légère et incite l’entourage à se sentir léger.
Mon pari est que, plus il y aura de personnes en accord avec leur vie et plus il y aura de légèreté dans le monde et donc, plus de joie et d’entente entre nous.“
C’est pour cela que tu as créé l’IntéGraalité de l’Être ?
“Oui !
Je pense qu’une partie de la population – dont je fais partie – a besoin de comprendre comment elle fonctionne pour agir avec conscience dans sa vie et réussir à mener à bien ses projets, tant perso que pro.
Par exemple, en ce qui me concerne, quand une expérience de vie vient vraiment me bousculer, que mes projets n’avancent pas et que j’ai l’impression que je vais perdre pied ; je me raccroche à de la théorie pour prendre du recul et rester capitaine de ma vie. J’analyse ce qui me freine et j’utilise des astuces pratiques pour débloquer la situation.
Tous les outils que je partage dans les accompagnements sont aussi ceux que j’utilise dans mon quotidien et qui m’aident à garder mon alignement avec mes valeurs et ce qui compte vraiment pour moi, tout en avançant sur mes projets… c’est aussi pour cela que tout ce que je propose est à prix fourchette.”
Quel rapport avec le prix fourchette ?
« Je suis intimement convaincue que nous avons tou.te.s le droit de bien vivre. Je suis aussi convaincue que mes connaissances, peuvent aider celles et ceux qui souhaitent avancer sur leur projet et construire chaque jour la vie qui leur convient.
L’argent n’entre pas en ligne de compte dans cette représentation du monde. Or, nous évoluons tout de même dans une société où l’argent facilite la vie. Le principe de proposer mes connaissances et services à prix fourchette permet à tout le monde de pouvoir avancer et réaliser ses projets ! »
Merci Ipse Luna pour cette présentation ! Voudrais-tu rajouter quelque chose ?
Je vais m’approprier une partie du célèbre discours de Martin Luther King en le transformant un peu :
« Je rêve que tous les humains vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugé.e.s sur la couleur de leur peau ou leur choix vestimentaire, mais sur la valeur de leur caractère unique et la richesse humaine qu’ils et elles apportent au monde.
Je fais aujourd’hui un rêve !
Je rêve qu’un jour, même au plus profond de nous-même, avec ses abominables injonctions, avec notre saboteur intérieur à la bouche pleine des mots “ honte à toi ” et “ tu n’es pas assez ” des croyances ancestrales, que là même, en soi, un jour, les parties vécues comme lumineuses et les parties considérées comme sombres pourront se donner la main, comme frères et sœurs. Je fais aujourd’hui un rêve ! »
Propos recueillis à Murat (Cantal) en avril 2024